Combien d’entre nous avaient la connaissance qu’en soulevant son prépuce on voit apparaitre son gland de clitoris ressortir avec une petite couronne au- dessus comme pour les pénis. En m’intéressant de prêt à la sexualité, depuis plusieurs années, et à l’anatomie féminine j’ai découvert cet article génial Dans un post Instagram liké par plus de 3000 personnes, de la blogueuse sexo Masha Sexplique.

Elle revient sur ce sujet peu abordé : « Est-ce que tu savais qu’un prépuce de clitoris se décalotte ? Est-ce que tu savais même qu’un gland de clitoris avait un prépuce ? Normalement lorsqu’on soulève son prépuce, on voit apparaître son gland de clitoris ressortir avec une petite couronne au-dessus comme pour les pénis ! »

Connaissez-vous votre capuchon clitoridien ? Le ‘‘capuchon’’ ou ‘‘prépuce clitoridien’’, c’est ce petit bout de peau qui recouvre le gland. Exactement comme le prépuce recouvre la tête d’un pénis. Dans la plupart des cas d’anatomie clitoridienne, vous devriez pouvoir rétracter complètement le capuchon et voir le gland clitoridien au complet.

Lorsque vous êtes excitée, le gland clitoridien gonfle, ce qui repousse le capuchon pour laisser apparaître le clitoris. Mais il arrive que certains capuchons clitoridiens ne se rétractent pas ou restent coincés. « En mobilisant régulièrement son prépuce, on évite qu’il adhère au gland et qu’il ne l’emprisonne totalement. Si l’on se blesse, si on ne mobilise jamais son prépuce, s’il y a accumulation de smegma (mélange de sécrétion des glandes sébacées et des cellules mortes, NDLR), le capuchon se referme sur le gland. Les conséquences ? Impossibilité de voir le gland du clitoris ressortir du prépuce, hypersensibilité, syndrome d’excitation génitale persistant, accumulation de smegma et infection … 22% des clitoris pourraient être concernés. C’est énorme. A cause de quoi ? De la désinformation autour de la santé de sa vulve et des gestes simples pour en prendre soin » poursuit Masha.

Dans un article pour le site américain Refinery, Rachel Rubin, urologue et spécialiste en médecine sexuelle explique : « Parfois, les capuchons clitoridiens (en particulier les plus gros) peuvent se coincer, ce que les médecins appellent des “adhérences clitoridiennes”. En fait, des recherches récentes ont montré que 23 % des femmes qui se rendaient dans une clinique de médecine sexuelle pour une raison quelconque présentaient des adhérences clitoridiennes. D’un point de vue médical, ce n’est généralement pas grave, mais cela peut être douloureux ou interférer avec la façon dont vous accédez au clitoris et le plaisir que vous en tirez. » Et d’ajouter : « Certains clitoris sont sujets à des adhérences en raison de leur structure. Ce qui se passe, c’est que la sueur, les cellules de la peau et les bactéries s’accumulent autour du clitoris et provoquent une inflammation. Chez les femmes, cela peut provoquer des douleurs clitoridiennes, une hypersensibilité ou des difficultés à atteindre l’orgasme. »

Pour décapuchonner le gland du clitoris, il suffit de tirer sur le capuchon vers le haut doucement, explique la blogueuse sexo. « Pas besoin de forcer normalement et ça doit être sans douleur. Au moindre doute on n’hésite pas à consulter », rappelle-t-elle.

Masha aborde aussi le phimosis du clitoris, lui aussi peu évoqué (les résultats sur Google parlent d’eux-mêmes). « Le gland ne peut pas passer sa tête hors du prépuce ou pas totalement car ce dernier est trop court ». Pour prévenir ce phimosis du clitoris, la blogueuse conseille de « masser la zone »« Mais quand c’est bien installé, à part opérer, c’est très compliqué d’agir autrement », prévient-elle. « Seul-es quelques spécialistes sont formé-es sur le sujet en France. Pour avoir des noms, vous pouvez contacter Masha ».

Encore une chose qu’on aurait bien aimé apprendre en cours d’éducation sexuelle !

Je vous invite à découvrir Masha sur Facebook, Instagram Mashasexplique

Et découvrir son livre : Sexplorer

Merci Masha pour toutes vos publications.